La 1ère phase visant a la remise en navigabilité de ce port de 215 anneaux débute. Il s’agit d’une procédure d’urgence s’inscrivant sous le seuil de 2 000 m3 permettant de rester en régime de la déclaration au titre de la loi sur l’eau et sous le seuil de 90k€ pour réaliser une consultation simplifiée.
La société CDES (curages, dragages et systèmes), une entreprise spécialisée dans les travaux fluviaux et maritimes basée à Luzancy, en Seine-et-Marne, adjudicataire de l’appel d’offre lancé par la communauté de communes, a réalisé le curage de la 1ere phase, avec quatre barges, deux pontons et une pelleteuse. Les deux pontons assemblés servent de flotteurs à la pelleteuse dans les opérations de dragage des sédiments du fond de la rivière. Ces sédiments ont chargés sur les barges équipées de fonds ouvrants pour être acheminées sur le canal par un pousseur vers la Saône où ils sont déversés dans des bas-fonds en suivant les indications de Voie navigable de France (service de l’Etat). Ce premier chantier doit permettre d’évacuer 2 000 mètres-cubes de sédiments sur une zone délimitée par le premier pont du canal, à l’entrée du port depuis la Saône, jusqu’au ponton des visiteurs et l’avitaillement en gazole (maintenant équipé d’une nouvelle pompe). Une opération de peignage destinée à retirer d’éventuels objets immergés et des algues est aussi prévue dans cette première tranche de travaux.
Ces travaux, pilotés par Profils Etudes (agence Plaine de L’Ain), vont tenir la date butoir fixée au 4 juillet. Cette méthode de curage à été retenue car plus économique. Elle sera sans doute l’an prochain, quand les études en cours seront terminées, pour la seconde tranche de travaux qui est beaucoup plus importante puisqu’elle prévoit l’enlèvement de 30 000 mètres cubes de sédiments sur l’ensemble du canal et du port de plaisance (Maîtrise d’Œuvre IDRA PROFILS ETUDES). Le coût de cette seconde tranche n’est pas pour chiffrée pour l’instant, mais elle a été estimée entre 1,2 et 1,3 millions d’euros. Ces investissements seront pris en charge pour moitié par la commune et la communauté de communes de Pont-de-Vaux qui gèrent en commun cet équipement depuis quelques années. La capitainerie du port est assurée depuis 1998 par la société SCITE Plaisance par DSP (délégation de service public) qui a pris la suite de la concession de la société Croizur.
On remarque sur les photos, la mise en place d’une barrière anti MES de type rideau a bulle pour ne pas perturber la navigabilité dans le port durant les travaux.